Après notre journée de repos, et reprise des plaisir culinaires grâce au restaurant de l’hôtel Namche, nous partons a l’assaut du camp de base de l’Everest, avec une première journée qui nous mènes à Deboche, un peu après le Monastère de Tengboche. Le temps n’est pas magnifique, et les vues sur l’Ama Dablan sont moins belle que lors de notre passage en 2009.
Durant la nuit, mon ventre fait des siennes, et je commence les visites multiples des toilettes ( propre et à l’intérieur du lodge, comme c’est la norme au dessus de Namche). Au matin, je ne suis pas au sommet de ma forme, mais ce n’est pas une diarée qui va nous arrêter. Pour varier avec 2009, où nous nous étions arrêté à Periche, nous décidons de passer la nuit à Dingboche, à 4 400m, mais moins exposé au vent. Je passe l’après-midi entre la chambre et les toilettes avec un thermos de thé pour me réhydrater, pendant que Luc se ballade au pied du Lhotse (8 516m) et sa paroi de 4 000m, la plus grande du monde, et profite d’un coucher de soleil magnifique.
Mon état ne s’améliore pas; les vomissements apparaissent avec le dîner. Nous allons nous couché un peu soucieux.
Pour rendre les choses encore plus agréables, quelqu’un a fermé la porte de notre chambre de l’extérieur, ce que je découvre au milieu de la nuit, lorsque je sens les vomissements revenir. Luc me tend généreusement la poubelle, et c’est ainsi que nous finissons la nuit, moi espérant de pas avoir à aller aux toilettes (vive l’imodium) et Luc qui commence à réfléchir à l’évacuation en hélicoptère.
Au matin, nous entendons un voisin qui nous ouvre la porte. Nous décidons de redescendre a Namche Bazar pour me permettre de me remettre 1000m plus bas. Nous atteignons Namche en fin de journée bien fatigué, mais j’ai repris un peu d’appétit.
Je passe une journée entière au fond du lit. Le jour suivant, la diarrhée n’ayant pas disparu, je vais voir un médecin qui met en cause la viande mangée à Namche lors de notre journée de repos, et me donne des antibiotiques adaptés. Le lendemain, miracle, plus de diarrhée. On peut donc repartir vers le haut,mais en aménageant notre itinéraire.
Nous partons donc vers Gokyo, ses lacs et son petit Ri disposant l’une des plus belles vues sur l’Everest. Malgré mes difficultés de digestion, nous sommes très bien acclimatés à l’altitude, ce qui nous permets d’atteindre Gokyo en 2 jours. Le petit village de Gokyo est magnifique entre le lac et la moraine du glacier du Cho Oyu (8 201m).
Nous montons à Gokyo Ri ( 5 300m) le lendemain matin sous un ciel magnifiquement bleu. Nous pouvons voir 4 sommets de plus de 8 000m : le Cho Oyu, l’Everest, le Lhotse et le Makalu. c’est un endroit formidable, et si vous passez dans la région, monter a Gokyo plutôt qu’au camp de base, c’est bien plus beau. Après manger, nous allons voir le 4ème lac au dessus de Gokyo, ballade très sympa, même si le retour se fait en partie à l’ombre de Gokyo Ri, et que sans soleil à cette altitude, ça caille sérieusement. Nous finissons la journée sur la moraine pour voir le couché de soleil sur les montages, là aussi bien couvert.
Nous montons le lendemain au col Ranjo (5 380m). La montée se fait encore sous un ciel bleu, et la vue est encore plus gratifiante qu’à Gokyo Ri. Avec Lumba Sumba c’est le plus beau panorama que nous ayons eu !
Après les 600m de montée, nous attaquons la descente de l’autre coté du col qui va nous ramener a Namche 3000m plus bas, en 2 jours.
Nous avons abandonné la partie du Rolwaling, car il faut passer le col Tesi Lapsa avec un bivouac à presque 6 000m et il fait trop froid en cette fin de mois de novembre pour le franchir. Nous allons donc rejoindre Katmandou à travers le Solukhumbu, Nunthala, les Pikey Peak et pour finir Jiri.
