Nous quittons la haute montagne pour rejoindre le Solukhumbu et le chemin du trek de l’Evrest par les collines.
Mais ne vous imaginez pas que collines, ça veut dire plus facile. En effet, les chemins népalais ne sont jamais plat. Par exemple,le premier jour, nous partons de Seduwa, 1500m pour aller à Chhoyang, 900m par un chemin qui suit la rivière. Résultat : 3 belles cotes à monter, entre 500 et 700m de dénivelé positif et donc entre 1100 et 1300m de descente : c’est le « plat népalais ».
Pour arriver à Namché Bazar, nous redescendons à 400m d’altitude puis passons 3 cols à plus de 3000m ( dont Salpa La à 3350m) séparés par de belles et abruptes vallées. Cela fatigue tout le monde sauf François,qui en pleine forme, proteste si on s’arrête avant 17h30 (c’est l’heure où la nuit tombe).
Cette belle marche nous permet de découvrir la vie dans les villages népalais en pleine récolte de riz et de faire de belles rencontres comme cette famille qui nous accueille à Chhoyang, le chef du village de Gudel qui veut absolument que je m’assoie avec les officiels alors que j’assiste le plus discrètement possible à la fête à l’école ou l’hospitalité de la famille qui tient le lodge de Sibuje.
Nous rejoignons le trek de l’Evrest à Payia puis passons par l’aéroport de Lukla où tous les touristes arrivent pour aller au camp de base de l’Evrest et le lendemain arrivons à Namché Bazar.
A partir de Lukla, on n’est plus dans le même monde : un flot de touriste quasi ininterrompu (on a vue plus de touristes en une journée que durant les 40 premiers jours de marche) part voir l’Evrest. On s’y habitue rapidement : Avant Payia, à chaque rare rencontre, la discussion s’engageait, maintenant, on ne dit même plus bonjour : personne ne nous répondrait.
Mais c’est aussi les villages qui ne sont plus qu’un ensemble de lodge tous plus luxueux les uns que les autres. A Namché, nous allons même à l’hotel : chambre avec drap sur les lits et salle de bains privative avec douche chaude.
Un luxe qui sous semble inouï au vu de ce qu’on a connu avant et que nous sommes a plus de 5 jours de marche de la première route mais auquel, il faut bien l’avouer, nous nous y habituons très vite.
Namasté
Je suis bien rentré ! A l’hôpital ils me trouvent en pleine forme. Je vais repasser une batterie d’examens pour refaire un point sur une éventuelle intervention.
Après avoir marché plusieurs jours dans l’Himalaya, ici, maintenant je vais chercher mon pain en voiture ! Normal la boulangerie est à 400 mètres MDR ! ! !
Ben la promenade de santé à l’air de bien se passait. Mais il me semble que Luc a l’air de traîner?!